Aaaaaannnnd he’s gone.

Ca y’est.

Le moment que tout fan d’Arsenal redoutait est enfin arrivé. Van Persie ne renouvellera pas son contrat. Diagnostic de la situation après une journée de gueule de bois.

« Tu vas où mec ??! »

Quelque chose s’est brisé ce soir Robin…

La série noire continue.. RVP a annoncé qu’il ne souhaitait pas poursuivre l’aventure. Et tout fan d’Arsenal, comme l’année dernière pour Fabregas, a un peu la sensation de s’être fait larguer par une meuf. On y a cru, on pensait qu’on vivrait heureux et qu’on gagnerait plein de trophées ensemble, qu’il n’était pas comme les autres et qu’on avait une relation unique. Mais une belle après-midi du juillet, il a dit Ciao. Basta. Il veut en rejoindre un autre avec une meilleure situation et des projets d’avenir plus réjouissants. Malgré des magnifiques infrastructures , des comptes dans le vert et tout un tas d’autres trucs qui font d’Arsenal un beau club, force est de constater que la maison « manque d’ambition » pour le désormais ex-capitaine. Certes, on ne peut pas lui donner complètement tort, mais la manière vient méchamment écorner la légende.

La lettre de rupture

Sur le site officiel de Robin, on peut lire ces quelques lignes, issues de son communiqué  :

«  This was a meeting about the club’s future strategy and their policy. Financial terms have not been discussed, since that is not my priority at all. (…)  unfortunately in this meeting it has again become clear to me that we in many aspects disagree on the way Arsenal FC should move forward.« 

Le meeting dont il est question a eu lieu fin mai. Et coïncidence ou pas, Arsenal a depuis été plutôt actif sur le marché des transferts. Giroud, Podolski, contacts avancés avec M’vila et Lloris. Bref, Arsene et le board se sont bougés. Pas une révolution mais une attitude Wenger période Pré-Emirates qui a été saluée y compris par les tabloïds les plus hostiles.  Mais Robin n’est pas convaincu, et nous le fait savoir via un communiqué mis en ligne mercredi entre le fromage et le dessert. A quoi s’attendait-il ? Ozil, Iniesta et Ronaldo ? Le club a pour philosophie de ne pas dépenser plus que ce qu’il gagne, il le sait très bien. Et dans ce contexte, on ne comprend ni le besoin d’évoquer les vacances de Gazidis ni celui de clamer haut et fort qu’il n’approuve pas la stratégie du club. On a bien compris, il est pressé et s’agace de voir que les dirigeants n’ont toujours pas entamé le moindre de début de commencement de négociation avec les clubs intéressés. Toujours est-il que le procédé manque de classe. Et d’ailleurs, si la motivation n’était pas du tout financière, il aurait demandé à être placé sur la liste des transferts et aurait renoncé à son bonus de loyauté. T’aimes pas le nouveau maillot extérieur c’est ça ?!

L’équipe s’en remettra, comme d’habitude

Après les départs de Nasri et Cesc l’année dernière pour des raisons plus (Cesc) ou moins (Na$ri) légitimes, Van Persie se présenta naturellement comme le sauveur de baraque professionnel, et il n’a pas déçu. A lui tout seul, le dutchman a enquillé les 3/4 des buts d’Arsenal et a sauvé l’équipe à plusieurs reprises. Et là, on s’est pris à rêver un peu. Van Persie au sommet de son art nous sort encore 2 années énormes et se barre à 30 ans pour le Barça, « Henry-Style », le titre de champion d’Angleterre dans la besace. Ça aurait eu plus de gueule qu’un départ pour City et quelques pétrodollars de plus.

On ne voulait pas dire que sa deuxième partie de saison avait été nettement moins réussie, mais on vous le dit quand même. Il a fini par s’éteindre et les gunners s’en sont très bien accommodés. Une preuve de plus que le fameux chambrage de  « one man team », van persie + 10 mecs qui le regardent, était largement exagéré. Une preuve confirmée par la performance de RVP à l’euro, où beaucoup se sont rendu compte qu’Arsenal 2011/12 c’était plutôt 10 mecs au service de Van Persie. On en doute pas, Arsene trouvera une fois de plus la solution. Bitches come and go ya feel me ? (cacedédi @JonnyOneill).

PS : Robin, on est prêt à tout oublier si tu reviens !

Benjamin & Victor Sharp